Le 5 juillet, l’OFAJ a reçu le prix De Gaulle-Adenauer lors d’une réception à l’Hôtel Matignon en présence du Premier ministre Jean-Marc Ayrault.
« Recevoir le Prix De Gaulle-Adenauer en cette année jubilaire signifie que l’OFAJ, qui doit sa création à ces deux personnalités politiques, a réussi sa mission d’encourager les relations entre les jeunes des deux pays, de renforcer leur compréhension, de proposer les instruments de la coopération franco-allemande comme source d’inspiration à d’autres pays. Avec 8 millions de participants et 300 000 programmes d’échange depuis 1963, et grâce à 7 000 partenaires issus pour la plupart de la société civile (associations, comités de jumelage, écoles, universités, lycées professionnels, clubs sportifs) l’OFAJ a contribué, en un demi-siècle, à rapprocher la France et l’Allemagne et à renforcer l’amitié entre les peuples de l’Europe. Cette distinction nous encourage à relever les nouveaux défis à venir : en misant sur des thèmes précurseurs, nous voulons élargir le nombre des participants et doter les générations futures dans nos deux pays – les publics moins favorisés comme les leaders d’opinion - des moyens d’aborder en bonne intelligence des sujets parfois difficiles. Il s’agit aussi de soutenir la participation et la consultation des jeunes, pour contribuer au renouvellement des acteurs de la relation franco-allemande », expliquent Béatrice Angrand et Markus Ingenlath.
Créé le 22 janvier 1988, à l’occasion du 25ème anniversaire du Traité de l’Élysée, le Prix De Gaulle-Adenauer est « destiné à encourager les activités et à récompenser les mérites d’une personnalité ou d’une institution française ou allemande s’étant particulièrement distinguée au service de la coopération franco-allemande ».