Le 25 juin 2016, la rencontre annuelle organisée par l’„Association des Jeunes pour une Grande Europe“ se tenait au siège de l’UNESCO, à Paris. Markus Ingenlath, Secrétaire général de l’Office franco-allemand pour la Jeunesse (OFAJ), était présent à ce rassemblement et prit part à une table ronde concernant les expériences franco-allemandes faites dans une démarche de réconciliation sur la situation actuelle en Europe, notamment concernant la recherche d´un modèle de paix durable.
Lors de son intervention, Markus Ingenlath a souligné que les relations franco-allemandes sont trop singulières pour servir de modèle. Elles devraient cependant être une source d´inspiration pour les autres pays, car elles prouvent qu’une paix durable est possible malgré un passé commun douloureux. Ceci est permis par l’existence d´un certain nombre de mesures et d´instruments disponibles et nécessaires pour garantir à long terme la paix et affermir l´idée européenne.
Pour ce faire, il s’agit en premier lieu d´instaurer un dialogue entre les sociétés civiles, qui n’empêche pas celui des politiques, mais qui plus largement – mais aussi financièrement – soit favorisé. Par exemple, le jumelage des villes peut-être ici cité, tout comme l’OFAJ, qui est déjà une source d’inspiration pour plusieurs organisations bi- ou multinationales d’échanges transfrontaliers pour la jeunesse. Enfin, l’OFAJ était fortement associé dans le processus de construction de l’Office régional de coopération pour la jeunesse (Regional Youth Cooperation Office of the Western Balkans“ - RYCO).
Pour le développement positif et efficace des rencontres d’échanges de jeunesse internationales, il est essentiel que les organisations fassent leurs preuves, qu´elles bénéficient de structures bien ancrées dans chaque pays, et que l’apprentissage interculturel soit orienté en fonction des particularités historiques, ethniques, et culturelles respectives de chaque partenaire. Le public a posé des questions, notamment concernant la contribution des échanges internationaux pour résoudre des conflits dans l’espace post-soviétique.
Parmi ceux qui ont également pris part au débat, Florent Charpentier, professeur à l’école politique parisienne SciencesPo, Dmitry Suslov, professeur à l’Ecole Nationale Supérieure d’Economie à Moscou, tout comme Ilja Skrylnikow, président du programme „French-German Young Leaders”.