Le groupe de recherche OFAJ Transmed ! était reçu du 13 au 16 mai à l’Institut Goethe d’Athènes à l’occasion de son colloque de clôture.
Matthias Makowski, le directeur de l’Institut Goethe à Athènes et directeur régional Europe du Sud-Est a fait une annonce programmatique dès son discours d’ouverture : « tant que nous nous obstinerons à considérer l’Europe du Sud différemment de celle du Nord ou de l’Est, nous ne pourrons pas avoir de perception homogène de « notre maison européenne » ».
Trois tables rondes publiques ont été l’occasion de remettre en question le discours politique dominant et de s’interroger sur la construction de l’avenir de l’Europe.
C’est dans cette perspective que la soirée du 14 mai a été ouverte avec la projection de Xenia du réalisateur grec Panos Koutras. Au cours de la discussion qui a suivi Panayotis Evangelidis, écrivain et co-auteur du film, et Maria Katsounaki, journaliste culturelle pour le quotidien Kathimerini, ont discuté de la question « jeunesse perdue ? Art et liberté » avec le public.
Dans les tables rondes intitulées « penser l’Europe par le Sud », des chercheurs de différents pays, les représentants politiques et des représentants de la société civile ont continué le débat et se sont penchés aussi bien les défis que rencontrent les politiques culturelles et les politiques de jeunesse que de la question « Comment vivre ensemble ? Perte et reconnaissance ».
Dans les groupes de travail, les chercheurs ont discuté de questions de société comme la représentation de l’autre dans le discours politique, la crise sociale et ses répercutions sur les politiques sociétales ainsi que des questions de l’immigration et de la responsabilité européenne.
Le renversement de perspective est central : le groupe de recherche Transmed ! et leur porte-parole Markus Messling ont formulé la nécessité « de repenser l’Europe à travers la culture et non à travers l’analyse étroitement économique tout en se posant la question : comment pouvons-nous, et voulons-nous, vivre ensemble ? »
„Die Veränderungen schlagen langsam Wurzeln“ : traduction en allemand de l’article de Maria Katsounaki paru dans Kathimerini.